7 novembre 2014

Enjeux

« Je porte l’espoir que la fondation Philippe & Maria Halphen devienne internationalement connue. Son but est de soulager le fardeau de la maladie mentale,  qui est le plus coûteux et le plus handicapant en termes de santé publique.

J’ai accepté de faire partie du bureau de la Fondation, car ses objectifs sont nobles, et qu’elle reçoit le soutien d’institutions scientifiques solides. Il va sans dire que la fondation se développera avec succès sachant toute l’énergie et l’enthousiasme de sa présidente Madame Halphen. »

Prof. Yves Agid
,
Institut du Cerveau et de la Moelle épinière, 
Hôpital Pitié-Salpêtrière

« La santé mentale a un coût majeur pour nos sociétés. Coût humain tout d’abord, avec notamment 1 million de suicides par an, dont 10 000 en France. Coût économique également, représentant 580 milliards d’euros en 2010 en Europe. Avec une prévalence de 1% pour les schizophrénie, 2 ou 3% pour les troubles bipolaires et 20% sur vie entière pour la dépression, toute personne ou presque a dans sa famille ou ses proches, en l’ignorant parfois, une personne souffrant d’une pathologie mentale. Pourtant ces pathologies restent l’objet de stigma, et ne bénéficient pas d’une recherche médicale et scientifique à la hauteur de ces enjeux.
La Fondation Philippe et Maria Halphen a l’objectif de confronter les points de vue sur les maladies mentales, dans une perspective résolument internationale, au travers de la France, de l’Australie et d’Israël. C’est grâce à ce type d’initiative que nous verrons les pouvoirs publics répondre aux enjeux de la santé mentale, et que les efforts unis des psychiatres, des chercheurs, des patients et de leurs associations porteront leurs fruits. »

Raphaël Gaillard,
Professeur de psychiatrie à l’Université Paris Descartes, chercheur en neurosciences cognitives et responsable du pôle hospitalo-universitaire de santé mentale et de thérapeutique, Hôpital Sainte-Anne

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